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 Les nouveaux dangers dus aux ondes mobiles | Le rapport BioInitiative, réactualisé dans une version 2012, met en évidence de nouveaux dangers pour la santé, notamment cancérigènes, provoqués par les champs électromagnétiques et autres technologies sans fil — comme par exemple les ondes des téléphones portables. « Il existe une tendance constante d'augmentation du risque de gliome (une tumeur maligne du cerveau) et de névrome acoustique avec l'utilisation de téléphones portables et sans fil », explique le docteur Lennart Hardell, qui a participé au rapport. « Les preuves épidémiologiques indiquent que les radiofréquences devraient être classées commes des substances cancérigènes pour l'homme. Les niveaux de référence et les limites de sécurité publique FCC/IEE et ICNIRP existants ne sont pas adéquats pour protéger la santé publique ». De nouvelles études indiquent également que le rayonnement des téléphones portables et des ordinateurs portables en WiFi peuvent endommager l'ADN du sperme et ainsi nuire à la fertilité masculine. Ils peuvent également nuire au développement du fœtus chez les femmes enceintes. Enfin, il est également possible que les ondes augmentent le risque et les symptômes de l'autisme. « Les preuves indiquant des risques pour la santé de milliards de personnes dans le monde sont aujourd'hui beaucoup plus nombreuses. Le statu quo est inacceptable à la lumière des preuves attestant des dommages », indique le docteur David O. Carpenter, co-éditeur du rapport. Le rapport est disponible dans son intégralité, en anglais, sur le site bioinitiative.org.
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|  Le rapport Bio-Initiative 2012 | vendredi 4 janvier 2013, 14:49 émet de nouveaux avertissements sur la technologie sans fil et les fréquences électromagnétiques D'après un nouveau rapport du groupe de travail Bio-Initiative 2012, les éléments prouvant les risques pour la santé des champs électromagnétiques et des technologies sans fil (rayonnement radioélectrique) sont significativement plus nombreux depuis 2007. Le rapport examine plus de 1 800 nouvelles études scientifiques. Les utilisateurs de téléphones portables, les futurs parents, les jeunes enfants et les femmes enceintes sont particulièrement vulnérables. "Il existe une tendance constante d'augmentation du risque de gliome (une tumeur maligne du cerveau) et de névrome acoustique avec l'utilisation de téléphones portables et sans fil", a déclaré Lennart Hardell, Docteur en médecine de l'Université d'Orebro, en Suède. "Les preuves épidémiologiques indiquent que les radiofréquences devraient être classées comme des substances cancérigènes pour l'homme. Les niveaux de référence et les limites de sécurité publique FCC/IEE et ICNIRP existants ne sont pas adéquats pour protéger la santé publique". Une douzaine de nouvelles études indiquent que le rayonnement des téléphones portables nuit au sperme. Même dans une poche ou sur une ceinture, un téléphone portable peut nuire à l'ADN du sperme, déformer le sperme et nuire à la fertilité masculine. Les ordinateurs portables dotés de connexions internet sans fil peuvent endommager l'ADN du sperme. Sur la base de données prouvant une atteinte biologique dans l'autisme, il est plausible que les fréquences électromagnétiques et les radiations radioélectriques augmentent le risque et les symptômes de l'autisme. " Tandis que nous recherchons activement les liens entre les troubles autistiques et les technologies sans fil, nous devrions minimiser les expositions aux technologies sans fil et aux fréquences électromagnétiques pour les personnes souffrant de troubles autistiques, les enfants de tous les âges, les personnes envisageant d'avoir un enfant et pendant la grossesse ", ajoute Martha Herbert, docteur en médecine, doctorante. Les appareils sans fil, tels que les téléphones et ordinateurs portables utilisés par les femmes enceintes risquent d'altérer le développement cérébral du fœtus. Ceci a été lié à l'hyperactivité et à des problèmes d'apprentissage et du comportement dans des études portant sur des animaux et des humains. Selon David O. Carpenter, docteur en médecine, coéditeur : "Les preuves indiquant des risques pour la santé de milliards de personnes dans le monde sont aujourd'hui beaucoup plus nombreuses. Le statu quo est inacceptable à la lumière des preuves attestant des dommages". Cette étude recouvre les fréquences électromagnétiques émises par les lignes électriques, le câblage électrique, les appareils et les combinés ; ainsi que les technologies sans fil (téléphones portables et sans fil, stations cellulaires, "compteurs intelligents", Wi-Fi, ordinateurs portables sans fil, routeurs sans fil, interphones de surveillance pour bébé et autres appareils électroniques). Les aspects sanitaires incluent les dommages à l'ADN et aux gènes, les effets sur la mémoire, l'apprentissage, le comportement, l'attention, les perturbations du sommeil, le cancer et les maladies neurologiques telles que la maladie d'Alzheimer. De nouvelles normes de sécurité sont requises d'urgence pour protéger contre les expositions aux fréquences électromagnétiques et aux technologies sans fil qui font aujourd'hui partie de la vie quotidienne. Le rapport Bio-Initiative 2012 est disponible sur : www.bioinitiative.org. Le texte du communiqué issu d'une traduction ne doit d'aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d'origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence. Groupe de travail Bio-Initiative Cindy Sage, (805) 969-0557 info@bioinitiative.org
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|  Une apps qui vous prévient | mardi 18 décembre 2012, 09:10 Une apps pour limiter les niveaux d'exposition aux ondes électromagnétiques, Tawkon Tawkon, la seule appli mobile qui prévient les utilisateurs de hauts niveaux d'exposition aux ondes électromagnétiques, sans limiter l'utilisation des mobiles. L'application a permis aux utilisateurs de téléphones portables d'éviter 10 millions de minutes de haute exposition. Cette application encourage une utilisation saine des téléphones portables en alertant les utilisateurs de mobiles des pics d'exposition aux ondes auxquelss ils sont soumis lorsque le téléphone est près du corps. Dans de nombreux cas, lors d'un appel, le téléphone cellulaire en cours d'utilisation fonctionne à faible puissance d'émission, ce qui indique que le téléphone dispose d'une bonne connexion réseau. Cependant, sur envion 10% du temps d'appel, la puissance d'émission du téléphone portable est maximale et se traduit par des niveaux plus élevés d'exposition. Ce sont ces pics élevés d'exposition qui présentent un éventuel risque pour la santé, en particulier lorsque le mobile est placé contre le corps.Tawkon avertit alors l'utilisateur afin qu'il puisse brancher un kit main-libre, activer le haut-parleur ou se déplacer pour se protéger d'une exposition trop grande. Pour l'instant que sur Googe Play La Technologie L'application Tawkon fonctionne en recueillant et en extrayant les mesures internes du téléphone qui offre un aperçu de la puissance émise, le type de réseau, bande GSM, UMTS, CDMA, le canal, le niveau du signal reçu, le modèle de téléphone, et plus encore. Utilisant une technologie en instance de brevet, Tawkon calcule la puissance d'émission du téléphone et donc l'exposition des utilisateurs - le DAS (Débit d'Absorption Spécifique). Le DAS est une mesure universelle normalisée pour caractériser la partie de la puissance radiofréquence émise par le téléphone et absorbée par l'utilisateur. La technologie de Tawkon a été testée dans un laboratoire de radiofréquences certifié par la FCC à l'aide d'un équipement de mesure spécialement dédié, à la pointe de la technologie.
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|  En France, on va observer l'électromagnétisme | jeudi 6 décembre 2012, 09:42 des antennes-relais Ondes électromagnétiques : un observatoire verra le jour en 2013 ENVIRONNEMENT - Alors que la 4G fait son entrée sur le marché de la téléphonie mobile, l'observatoire Ondesparif va être chargé de mesurer les niveaux d'exposition aux ondes électromagnétiques en Ile-de-France. Julie Nouvion, élue (EELV) de la région, en sera la présidente. Elle répond aux questions de Metro. Soupçonnées d'être possiblement cancérigènes par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les ondes électromagnétiques sont un sujet hautement polémique. La région a donc décidé de mettre en place un observatoire pour cartographier ces niveaux d'exposition aux ondes sur le territoire francilien. L'Ondesparif constituera un département au sein de Bruitparif, observatoire du bruit en Ile-de-France, présidé par l'élue EELV Julie Nouvion. Quelle sera exactement la mission d'Ondesparif ? On voudrait dupliquer ce qui a été fait sur le niveau sonore avec Bruitparif. L'équipe sera la même car nous avons déjà le savoir-faire technique et cela sera moins coûteux. Nous allons d'abord commencer par faire des mesures dans des villes pilotes, comme Paris et Plaine Commune (Seine-Saint-Denis). Le but étant d'avoir un état des lieux précis, comme un cadastre, d'ici trois ou quatre ans. Nous publierons aussi ponctuellement des rapports sur des collectivités. Comment mesure-t-on les les niveaux d'exposition ? Le principe est simple : on pose des sondes près d'une antenne-relais pour voir ce qui est émis. L'unité de mesure est le voltmètre. Pour l'instant les seules mesures que nous avons ce sont celles des opérateurs qui font des relevés au niveau de leurs antennes, les mesures faites alentour, 100 mètres plus loin par exemple, ne sont que des hypothèses scientifiques. Nous n'avons pas de chiffres précis. Cette création fait-elle suite au lancement de la 4G ? Non, la création de ce département avait été décidée lors des campagnes régionales de 2010 : c'était un engagement de Jean-Paul Huchon (président PS de la région Ile-de-France, ndlr). Nous sommes allés voir des collègues de Bruxelles qui ont déjà ce type d'observatoire. Grâce à leurs relevés, on sait très rapidement s'il est possible de poser ou non une antenne relais à tel ou tel endroit, en accord avec la législation. Quel sera le financement de ce département ? Le montage financier n'est pas encore prêt mais la région financera la plus grande partie. Laurence Abeille (élue du Val-de-Marne, ndlr) prépare une proposition de loi sur l'impact sanitaire des ondes électromagnétiques. Dans ce cadre, nous souhaiterions que ce système d'observatoire soit généralisé à l'ensemble des régions et organisé par l'Etat. La taxe que celui-ci récupère auprès des opérateurs téléphoniques pourrait servir au financement par exemple.
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|  Le Canada dément la dangerosité de | jeudi 29 novembre 2012, 09:37 l'électromagnétisme Les champs électromagnétiques et les radiofréquences non nuisibles à la santé (Cogeco Nouvelles) - Protégez-vous et l'École Polytechnique de Montréal ont présenté les résultats d'une étude dont les résultats confirment que les champs électromagnétiques et les radiofréquences ne sont pas nuisibles à la santé humaine. L'étude contient les mesures du rayonnement des ondes électromagnétiques sur des fours à micro-ondes, des moniteurs pour bébé, des routeurs sans fil et bien sûr, sur les controversés compteurs intelligents. La démarche scientifique conclut que toutes les mesures relevées sont très en deça des normes canadiennes et internationales. Résultats En ce qui concerne les domiciles, la mesure ambiante la plus élevée qui a été recueillie était de 0,001 watt par mètre carré, ce qui est 2 000 fois plus faible que la norme canadienne. La moyenne des mesures dans les maisons était de 10 000 fois plus faible que la norme nationale. Le micro-ondes émet le plus de radiofréquences, mais 155 fois plus faible que la norme. Les études d'Hydro-Québec en ce qui a trait aux compteurs intelligents sont corroborées : à un mètre de distance de l'appareil, la puissance maximale des ondes est de 2 500 fois plus faible que le maximum établi. En ce qui concerne les lieux publics, la mesure la plus élevée a été recueillie au sommet du Mont-Royal, à 25 mètres de la base de l'antenne FM. La mesure est 16 fois plus faible que la limite canadienne. 8 produits vendus comme protégeant des radiofréquences ont aussi été testés. Ils relèvent soit de l'ésotérisme, soit de l'arnaque. http://www.985fm.ca/national/nouvelles/les-champs-electromagnetiques-et-les-radiofrequenc-190572.html
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|  Des médecins demandent une loi sur | mardi 2 octobre 2012, 14:30 l'implantation des antennes-relais Après quatre ans de travail sur le sujet, ils appellent à la prudence et interpellent les élus... Leur demande a été formulée dans une lettre ouverte. Publiée mercredi sur le site de l'association Santé environnement France (Asef), qui regrouperait 2.500 médecins, elle vise à interpeller les députés et sénateurs sur la question des antennes-relais, rapporte Le Progrès ce mardi. Sans vouloir "trancher la question scientifique, ni interdire les antennes-relais", l'association considère cependant que, "si elles (les antennes-relais) présentent un risque, il faut qu'il y ait une véritable égalité face au risque". "L'anarchie qui règne" Aussi, l'Asef préconise l'adoption d'une loi sur l'implantation de ces antennes. Une loi qui serait selon elle la démonstration que l'Etat est le véritable garant de l'égalité de ses citoyens. Car c'est aujourd'hui "l'anarchie qui règne", estime l'association, notamment parce qu'"une antenne-relais ne peut être implantée que si les propriétaires d'un immeuble l'acceptent à l'unanimité selon un arrêt daté du 7 avril 2005". Un arrêt qui "ne concède donc aucun droit aux locataires et qui explique pourquoi les HLM voient fleurir sur leurs toits des forêts d'antennes-relais", détaille l'Asef. Mesures urgentes à prendre Afin de fournir "un socle à une éventuelle future proposition de loi", l'association met à disposition un document synthétisant quelques pages de leurs travaux et propositions. Elle liste également trois principales mesures urgentes à prendre. Notamment l'instauration d'une autorité publique de régulation chargée de gérer l'installation des antennes, le classement de certains lieux en zone protégée (école), et enfin l'adoption d'un code d'émission comme il existe un code de la route. En mai 2011, les ondes électromagnétiques, émises notamment par les antennes-relais, avaient été classées comme "peut-être cancérigènes" par l'Organisation Mondiale de la Santé, rappelle l'Asef.
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|  Hypersensibilité aux ondes électromagnétiques: | vendredi 28 septembre 2012, 09:17 la science n'a pas d'explications PARIS - La recherche scientifique foisonne sur les effets des ondes électromagnétiques produits par la téléphonie mobile ou les systèmes Wi-fi, mais ne trouve toujours pas d'explication convaincante au syndrome d'intolérance aux champs électromagnétiques. Maux de tête, troubles de la concentration, vertiges, sifflements dans les oreilles: "un pourcentage non négligeable de la population se plaint de symptômes qu'elle relie à l'exposition aux champs électromagnétiques", souligne Gérard Lasfargues, de l'agence de sécurité sanitaire Anses. Mais "d'un point de vue scientifique on n'a pas mis en évidence les mécanismes physiologiques de ce syndrome", indique ce médecin, qui est directeur général adjoint scientifique de l'agence. Un colloque sur les ondes électromagnétiques et la santé, organisé par l'Anses, témoigne pourtant de la vitalité de la recherche dans le domaine: étude sur les rayonnements émis par les portables sur la "mémorisation et l'attention des rats", sur l'effet du Wi-fi sur de jeunes rongeurs, ou sur le lien éventuel entre tumeurs cérébrales chez l'enfant/adolescent et l'usage de portable (étude internationale en cours Mobi-Kids). Neurologue de l'Inserm (Toulouse), Jean-Pierre Marc-Vergnes explore pour sa part l'hypothèse d'une relation entre le syndrome d'hypersensibilité aux ondes et un "dysfonctionnement du système sensitif" des malades. "Je veux voir si ces gens ont un hyperfonctionnement de leur système sensitif, si c'est spécifique à eux, et les comparer à ceux qui se plaignent d'une hypersensibilité aux odeurs chimiques", explique-t-il. Ses travaux, financés par l'Anses, débuteront en janvier. "Il faut continuer à faire des études pour notamment mieux caractériser les expositions et voir si certains paramètres, aujourd'hui non analysés, seraient en relation avec les symptômes dont se plaignent les électro-hypersensibles", explique Gérard Lasfargues. L'Anses a fait de ce thème une "priorité" avec, en particulier, la mise en place en 2011 d'un Comité de dialogue "Radiofréquence et santé" réunissant associations de malades et opérateurs télécoms, explique le directeur de l'Agence, Marc Mortureux. Plusieurs méta-analyses - rapprochement d'études sur des sujets proches - ont montré que les électrosensibles ne sont pas plus capables que le reste de la population de savoir s'ils sont exposés ou non, aux ondes des antennes-relais par exemple. En revanche, des méta-analyses plus récentes "ont montré des liens plus robustes entre le fait de percevoir qu'on est exposé et la perception des symptômes de maux de tête, vertiges et acouphènes", associés à l'électrosensibilité, selon M. Lasfargues. "Nous ne sommes pas là pour nier ou non la réalité de ce syndrome. Il y a des gens en souffrance, avec des conséquences importantes sur leur vie sociale et professionnelle (...). Ce qui nous importe c'est que les recherches soient pertinentes et que les préoccupations des malades soient prises en compte dans les recherches", explique-t-il. C'est d'autant plus important que "beaucoup de charlatanisme se développe pour la prise en charge de ces patients", ajoute-t-il. En outre les études scientifiques sont régulièrement rejetées par des malades qui jugent que leur maladie n'est pas correctement étudiée. Le Dr Marc-Vergnes observe: "Pendant 40 ans j'ai vu en consultation de neurologie des personnes tout à fait comparables à ces patients (électro-hypersensibles, ndlr) qu'on ne savait pas étiqueter". http://fr.canoe.ca/techno/materiel/mobiles/archives/2012/09/20120926-111450.html
Ondes électromagnétiques : leurs vrais effets sur la santé
Nombreuses idées reçues et rumeurs circulent sur les radiofréquences, ces ondes électromagnétiques à la base des communications sans fil. Pour faire la lumière sur le sujet, René de Sèze, directeur de recherche à l'INERIS (Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques), a mené une étude sur les effets des radiofréquences sur la mémorisation et l'attention chez le rat et fait le point, sur les connaissances actuelles. A l'occasion de la journée de présentation des projets de recherche sur les radiofréquences mardi 25 septembre, l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail) a fait un point sur les réels effets de ces ondes électromagnétiques, base des communications sans fil, qui nous tournent autour, un peu plus nombreuses chaque jour. Quelles sont les conclusions de votre étude ? René de Sèze : En observant les effets sur le cerveau de rats, d'expositions répétées à des ondes de niveau dix fois supérieur aux limites imposées actuellement, nous avons constaté que les protéines inflammatoires du cerveau s'activaient mais que la mémoire et l'apprentissage n'étaient en aucun cas touchés. En revanche, avec ces taux dix fois supérieurs, il y a une diminution de l'attention qui s'améliore quand les tests se font avec seulement des niveaux trois fois supérieurs à ceux autorisés aujourd'hui. Ainsi, nous n'avons trouvé aucun lien entre l'augmentation des cas de cancer dans les zones d'exposition. Les niveaux d'exposition autorisés aujourd'hui, pour les téléphones portables par exemple, sont suffisamment bas pour que nous ne trouvions aucun changement dans la mémoire, l'apprentissage et même l'attention. Où en sont les études sur les effets des ondes électromagnétiques sur les enfants et sur les sujets hypersensibles ? R. S. : L'étude épidémiologique, baptisée Mobi-Kids, qui devrait être achevée d'ici 2 ans, permettra de connaître les effets des radiofréquences sur des sujets en cours de formation (les enfants, ndlr). Celle effectuée sur des rates et des souris exposées aux ondes des Wifi pendant la gestation a aussi conclu qu'il n'y avait aucun effet néfaste que ce soit sur le développement ou sur la morphologie pour des sujets exposés in utero. La thématique de l'hypersensibilité électromagnétique fait quant à elle l'objet de recherches de plus en plus poussées. La prise en considération de ces pathologies est importante puisque l'hypersensibilité aux ondes est un syndrome médicalement inexpliqué. Une étude clinique a été mise en place pour rechercher d'éventuelles perturbations physiologiques chez les patients hypersensibles. Concrètement, à qui les résultats de vos études sont-ils destinés ? R. S. : Grâce au nouveau mode de financement de la recherche sur les radiofréquences – une taxe mise en place en 2011 –, l'Anses doit désormais assurer une veille bibliographique avec une mise à jour annuelle des rapports. Elle collabore également avec des associations qui militent sur le sujet des radiofréquences (le plus souvent pour leur diminution, voire leur suppression pure et simple) au travers de comités de dialogue organisés avec des experts du sujet.
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